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Mais bien sûr, ce n’est pas tout ! Il existe tout un tas de genres et de sous-genres (le post-apocaliptique, le space opera, la dark fantasy, le magical realism etc) qui constituent la grande famille du fantastique. Il est donc facile de trouver chaussure à pied !
Puis, il y a la science-fiction. En ce qui la concerne, la définir est un peu plus délicat. Si l’on pense souvent à des lieux communs comme les voyages dans le temps et/ou l’espace, les technologies avancées et/ou extra-terrestres, on ne peut pas la réduire à ça. Les exemples les plus parlants sont Alien de Ridley Scott, l’œuvre de l’auteur Isaac Asimov ou encore les jeux Mass Effect.
Ensuite, il y a l’angoisse-horreur, la forme originelle du fantastique. Le principe est de jouer sur les vieilles peurs humaines et l’homme est mis face à l’inconnu (la mort etc) qu’il ne parvient pas à comprendre. Une des figures emblématiques de ce genre est l’auteur américain Howard Philippe Lovecraft, tout comme les œuvres telles que le film Shining de Stanley Kubrik (basé sur le roman éponyme de Stephen King) ou encore la licence de jeu Silent Hill.
Déjà, il y a la fantasy. Ici, le monde dans lequel se déroule l’action ainsi que les créatures et personnages que l’on peut y rencontre sont systématiquement irréels et imaginaires. Game of Throne de George R R Martin ou le jeu vidéo World of Warcraft correspondent à ce sous-genre.
Depuis quelques années, le fantastique occupe une place de plus en plus importante dans la culture et il se démocratise notamment grâce au cinéma et aux jeux vidéo. En témoigne le succès de films tels que Le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter.
Si l’on peut retrouver des éléments de fantastique dans toutes les formes d’art et à toutes les époques, il est particulièrement bien représenté dans le cinéma, la littérature et les jeux vidéo. C’est pour cela que nous allons explorer le genre à partir du début du XXème siècle.
Eh bien, à en croire le fameux critique littéraire Tzetan Todorov, le fantastique est "l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles face à un événement en apparence surnaturel ". En gros, c’est l’irruption de l’irréel dans le réel, et cette irruption fait naître une sorte de défiance chez le lecteur/spectateur/joueur.
Cette citation, attribuée à John Ronald Reuel Tolkien, tente de légitimer le genre fantastique, genre qui a longtemps été marginalisé et qui le demeure encore aujourd’hui dans une certaine mesure. Si le genre est ancien, il n’en est pas moins sous-considéré et particulièrement depuis le XXème siècle.
